mercredi 24 octobre 2012

Digression culturo - touristico - axonaise*

"Il n'y a point de Hasard"
Voltaire - Zadig ou la destinée

Lors de la lecture de l'article d'Hélène Bézille, de l'apprentissage informel à l'autoformation dans l'éducation (Le cours ITyPA - semaine 3), je suis tombé sur une vieille connaissance, Charles Fourier, précepte du phalanstère, lieu où "chacun peut apprendre ce qu'il aime avec ceux qu'il aime".
J'avoue ne pas personnellement connaître cette utopiste du XIXème siècle mais c'est l'un de ses amis qui a un ami voisin d'un ami qui n'est pas très loin de chez moi qui m'en a parlé.
D'ailleurs, vous le connaissez aussi ! Jean-Baptiste-André Godin. non ? 
Godin ! Ouvrier serrurier, fondateur de la manufacture d'appareil de chauffage et de cuisson ... les pôeles Godin ?


"Mon dieu qu'il est grand, il paraît même plus grand mort que vivant"
Henri III devant la dépouille du Duc de Guise qu'il vient de faire assassiner.

Godin
Un poêle GODIN
C'est à Guise (gu...ise, on prononce le u), dans l'Aisne, que Godin, industriel autodidacte, disciple de Fourier, fonde le familistère, palais social pouvant accueillir 2000 habitants, bâtit  autour de son usine, pour les employés. L'utopie est devenue réalité ... en 1880 ! Organisation de la solidarité entre les membres, appropriation du capital par les travailleurs, émancipation des classes populaires et  démocratie sociale à l’échelle de la communauté familistérienne.
Dès 1863, l'éducation est intégrale : elle concerne tous les enfants. De 15 jours à quatre ans, ils sont accueillis à la crèche. Jusqu'à six ans, ils vont à l'asile ou bambinat.  Ils fréquentent ensuite l'école primaire jusqu'à treize ans.
À partir de 1870, l'éducation devient permanente avec l'édification du théâtre du familistère et de la bibliothèque.

"Qu'est-ce que tu fais pour les vacances ?"
David et Jonathan

Si j'avais éveillé votre curiosité, n'hésitez pas à découvrir le site du familistère : http://www.familistere.com/
Si vous deviez venir dans le coin, sô m'un coin, choisissez le premier mai. La fête du travail est une belle occasion de découvrir le palais social.
Et pour mieux vous amadouer, quelques photographies :
La cour principale le 1er mai 2012

La cour intérieure de l'un des trois bâtiments du familistère.

 Dans cette cour intérieure, se déroulaient les évènements de la société tels que les remises de prix scolaires ou reconnaissances professionnelles, etc.
Coupe transversale des appartements
 Ce n'est pas une illusion, les fenêtres sont de tailles différentes. Il est plus facile de faire entrer la lumière sous les toits qu'au rez-de-chaussée.


Le théâtre et de chaque côté les bâtiments scolaires
Les élèves de l'école primaire accédaient au théâtre par un simple couloir pour pratiquer la déclamation !

@ bientôt ?

* les axonais sont les habitants de l'Aisne, dont je suis :-))

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