Lors de la deuxième session vidéo de l'ITyPA, [oui, je ne suis pas en avance ...
Et ça fait peut-être un peu réchauffé] la question de l'identité
numérique a été abordée à travers l'utilisation d'un pseudo. Il semble
d'ailleurs que la perception de cet épisode n'ait pas été la même pour
les uns ou les autres, ce qui me donne des pistes pour d'éventuels
prochaines productions.
@pseudo
Pour susciter quelques visites sur cette
page, je pourrais demander aux différents lecteurs d'expliciter le choix
de leur pseudo. Certains comme moi ne se sont pas foulés en associant
leurs prénom et nom; une chance, je ne m'appelle pas Jean-Charles-Amédé
de La-Batelière-Wassin-Ouistreham.
D'autres explications seront
sociologiquement sans doute très intéressantes. Celui de certains
Mooquitos ITyPiens est déjà révélateur, d'après ma perception : @entraider, @solidairnet, ... @astroh nous explique, lui, que son pseudo n'a rien a voir avec les étoiles ... Dommage,
c'était l'image que j'avais associé à cette identité. Et vous ?
@lequel_choisir ?
En
tapant "choix d'un pseudo" dans un moteur de recherche, de nombreuses
pages s'affichent. En fonction des sites, de meetic à World of Wordcraft
(générateur de nom:
http://www.clublegendes.com/generateur.php), les
motivations ne seront pas les mêmes.
Pour des raisons totalement
différentes, la CNIL conseil à nos jeunes enfants de ne pas utiliser
leur état civil (10 conseils de la CNIL pour rester net sur le Web :
http://www.jeunes.cnil.fr/internet-vie-privee/10-conseils-cles/)
Le
site Pourquoi-pourquoi.com pose la question "Pourquoi utiliser un
pseudo plutôt que son vrai nom ?" et rappelle quelques vérités toujours
bonnes à dire : se cacher derrière le superbe pseudo "superman35" et
l'associer à une adresse mail nominative ne préserve pas longtemps de
l'anonymat.
@anonymat
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Pixabay-Anonymous Cara |
Ça y est le mot est lâché !
Regard Sur Le Numérique a organisé un débat intitulé :
l'anonymat est-il encore utile en
ligne ?
Les sociologues y voient une opportunité utile en fonction
du climat politique ou de l'environnement professionnel. Pourquoi
appliquer d'autres règles sur le web que hors-web, si ce n'est pour
satisfaire l'injonction démocratique de transparence ? Le pseudonymat permet également d'élargir l'espace de liberté de parole des citoyens.
L'artiste photographe dissocie le corps de l'identité numérique. L'anonymat est vu comme une forme de camouflage.
Le blogueur ne différencie pas le web de la vraie vie où nous ne laissons voir qu'une partie de nous même.
Les avocats précisent que les écrits sur le web sont signés. Rien à
voir avec l'anonymat. Seul importe ce qui est écrit. Peu importe qui le
dit. Ils nous rappellent pourtant que les exploitations des données
personnelles sont le
pétrole du web !
L'auteure, chercheuse
voit d'abord dans le pseudonyme, un anthroponyme qui permet la liberté
de contenir plus qu'un simple nom : une position politique, un facteur
émotionnel, une démarche humaniste, etc.
Le responsable informatique est tiraillé entre le respect de la liberté d'expression et la protection de l'enfance.
Le journaliste parle de pseudonymat intelligent, supposant un internaute
éduqué aux risques de la prise de parole et à l'auto-modération.
@et_moi
De
cette ligne d'horizon tracée entre le pseudonymat et l'anonymat, qu'il est intéressant d'approfondir sur
RSLNmag,
je retiens les mots
liberté, identité, citoyen, protection, mais aussi,
transparence, camouflage, invisibilité.
Pourtant, je n'en utilise pas ... Est-ce que je suis un blogueur souhaitant capitaliser sur son nom?
Alors là... c'est totalement inconscient
!!!
À propos, savez-vous qui est le savant Griffin ?